Bref regard historiographique sur l’impossible réforme de l’enseignement du droit dans la France de l’Ancien Régime (XVIe-XVIIIe siècle)
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Résumé
Les facultés de droit de l’ancienne France font l’objet d’une critique presque constante depuis maintenant plusieurs siècles, les historiens ayant repris à leur compte beaucoup des remarques acerbes formulées, en leur temps, par les écoliers et autres observateurs des moeurs universitaires. La critique fait feu de tout bois : contre le roi, réformateur à ses heures mais grand pourvoyeur de dispenses tout le reste du temps ; contre les maîtres, incompétents, laxistes et vénaux ; contre les robins qui, soumis aux lois du marché de la vénalité de leurs charges, n’attendent de l’université qu’un sésame pour entrer en fonction. Il apparaît cependant, au milieu de ces diatribes, des opinions divergentes, moins pour sauver l’enseignement du droit de sa dérive que pour identifier celui ou ceux qui portent la véritable responsabilité du désastre. C’est cette concurrence de responsabilité que nous avons cherchée à questionner au travers de quelques classiques
de l’histoire des universités.
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Facultés de droit, France, Époque moderne, Édit avril 1679, Professeurs de droit français, Abus et critiques, Historiographie